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LE BLOG DE L'EMIGRATION CLANDESTINE

13 septembre 2006

émigration clandestine et forces de sécurité

collecte et indexe du contenu provenant de plus de 125 organes de presse d'Afrique ainsi que de plus de 200 autres sources d'informations et de nouvelles. Les pourvoyeurs d'informations de AllAfrica gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica.

Sénégal: Emigration clandestine - des policiers mauritaniens passeurs ?


Wal Fadjri

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Elh Saidou Nourou Dia

Au moment où les autorités mauritaniennes se donnent à fond pour venir à bout du phénomène de l'émigration clandestine, des policiers font grincer la machine de leurs supérieurs. A chaque fois que des clandestins sont pris et refoulés au Sénégal, des hommes de loi mauritaniens les font revenir en échange de 15 000 Ouguiyas. Et ils leur assurent la protection jusqu'à Nouakchott, la capitale mauritanienne. A partir de là, les clandestins se débrouillent pour ne pas être pris, mais aussi pour rallier Nouadhibou.

La Mauritanie est devenue le passage privilégié des candidats à l'émigration clandestine. Lesquels tentent, par tous les moyens, de rallier l'Europe en passant par les Iles Canaries. Et malgré le nombre impressionnant de candidats qui voient leur rêve s'estomper dans les eaux mauritaniennes, le phénomène va crescendo. L'échec de ces candidats à l'émigration clandestine devait, pourtant, freiner les velléités émigrationnistes des jeunes qui veulent user de tous les moyens pour se retrouver en Europe, à travers une entreprise aussi périlleuse. Ainsi, le paradoxe fait que l'on a du mal à comprendre ce qui, malgré tout, pousse les clandestins à faire de la Mauritanie le tunnel au bout duquel se trouve leur Eldorado.

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Une rencontre fortuite, dans la capitale mauritanienne, avec un jeune malien qui se 'débrouille pour pouvoir trouver assez de ressources afin de rallier Nouadhibou où quelqu'un (l')attend pour (le) convoyer vers l'Europe' nous a permis d'avoir une idée sur ce qui pousse les jeunes africains à jeter leur dévolu sur la Mauritanie pour assouvir leur rêve de se retrouver sur l'archipel des Canaries. D'après ce jeune âgé de 26 ans, 'si le phénomène s'intensifie, c'est parce que des policiers l'alimentent'. Se faisant plus précis, le jeune malien explique que 'très souvent, les clandestins pris sur les côtes de Nouadhibou ne regagnent pas leurs pays respectifs. D'ailleurs, la plupart d'entre eux ne possèdent même pas de cartes d'identité, ce qui fait que les gardes frontaliers ne peuvent les identifier formellement. Et la seule solution qu'ils ont dès lors, est de les acheminer à Nouakchott. A partir de là-bas, les clandestins mis dans des voitures de Police sont convoyés jusqu'à R osso avant d'être refoulés sur l'autre rive du Sénégal'. Et c'est là où tout se joue.

Le jeune malien qui prépare sa seconde tentative de rejoindre l'Europe par Nouadhibou explique que des policiers mauritaniens, de concert avec des personns qui s'activent autour de la traversée Rosso-Mauritanie et Rosso-Sénégal, ont développé des réseaux qui permettent aux candidats à l'émigration, d'échapper, de Rosso à Nouakchott, aux contrôles d'identité.

Cela, malgré la densité des postes de contrôle qui jalonnent le trajet. D'ailleurs, dira-t-il, 'j'ai été jusqu'à Nouadhibou, puis j'ai été arrêté et refoulé au Sénégal. Et j'ai emprunté ce réseau pour me retrouver au coeur de la capitale mauritanienne'. Comment cela se fait-il ? 'C'est depuis le Sénégal que des jeunes nous démarchent. Le prix du trafic est fixé à 15 mille Ouguiyas (monnaie mauritanienne qui équivaut à peu près 50 000 F Cfa). Si nous tombons d'accord, ils nous encadrent et, une fois la traversée effectuée, ils nous présentent aux convoyeurs qui se débrouillent pour nous conduire hors de la frontière'. L'avantage avec eux, c'est que 'ce sont des policiers qui, en même temps, sont des chauffeurs de taxi', assurant la liaison Rosso-Nouakchott-Rosso.

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Leur connaissance aidant, leurs passagers ne subissent pas les rigueurs des contrôles. Et pourtant, de Rosso à Nouakchott, on compte plus de huit postes de contrôle. Et à chaque poste, les voyageurs doivent montrer de s papiers en bonne et due forme, composés, pour les non Mauritaniens, de la carte d'identité nationale, d'un carnet de vaccination et d'une devise estimée à 50 euros. A défaut de quoi, ils sont purement et simplement refoulés. Mais ceux qui voyagent à bord des voitures conduites par ces policiers ne sont pas inquiétés. Le jeune malien en faisait partie et il a fait le trajet de Rosso à Nouakchott sans détenir le moindre papier.

L'accusation est jugée sans fondement par un officier de la police mauritanienne qui a préféré garder l'anonymat. Selon lui, 'personne ne peut quitter Rosso et venir jusqu'à Nouakchott sans être contrôlé'. Il en est si convaincu qu'il se refuse à admettre l'idée selon laquelle ses collègues 'peuvent' se prêter à un tel trafic. Un trafic contre lequel les autorités de son pays s'investissent pleinement, nous rappelle-t-il.

Pourtant, lorsque nous traversions, pour la première fois, le fleuve du Sénégal pour rejoindre la Mauritanie, on s'était aperçu de l'existence d'un tel réseau. En effet, des jeunes s'étaient rapprochés de nous pour nous demander de les laisser nous conduire auprès des gens qui nous amèneraient jusqu'à Nouakchott sans le moindre problème, en nous tenant un langage du genre : 'Venez avec moi, je vous mène vers un policier qui vous conduira jusqu'à Nouakchott sans problème sur la route'

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13 septembre 2006

EMIGRATION CLANDESTINE : Barça ou « barzakh »

    EMIGRATION CLANDESTINE : Barça ou « barzakh » (Barcelone ou l’enfer), le leitmotiv des partants de Thiaroye-sur-Mer

    Thiaroye-sur-Mer, vieux quartier traditionnel situé dans la grande banlieue dakaroise. Bercé par la fraîcheur des vagues de l’Océan Atlantique, ce gros bourg, peuplé de près de 60.000 habitants, pour la plupart des pêcheurs, baigne, en ce vendredi après-midi, dans une pesante torpeur.

    Pas de cris d’enfants en train de jouer, pas de sonorités émanant de l’animation d’une cérémonie familiale, pas de rires : on entend plutôt un léger murmure qui sourd d’une place du village où, comme d’habitude, se sont réunis les chefs de familles, durant les moments de désœuvrement. Ces temps-ci, ils se sont beaucoup retrouvés pour parler de la rareté du poisson, des problèmes de la pêche qui nourrit de moins en moins son homme. Mais, aujourd’hui, ils sont préoccupés par le départ en cascade vers l’Espagne de leurs progénitures, à bord de pirogues que naguère ils empruntaient pour chercher du poisson, le véritable gagne-pain que les habitants de Thiaroye-sur-mer ont connu jusqu’ici et qu’ils se sont évertués à se transmettre de père et fils.

    Entouré de plusieurs chefs de famille, E. M. Niang, un des notables de Thiaroye-sur-Mer, confirme que les populations sont découragées de ce que la pêche n’apporte “ plus rien ” aux pêcheurs traditionnels qui n’ont que leurs filets et matériels rudimentaires à opposer aux instruments modernes des grands bateaux occidentaux et asiatiques qui “ raflent tout ” et ne laissent derrière eux que “ des déchets ”.

    “ Mes enfants, raconte-t-il, me disent : “ papa, nous n’avons pas de travail, la pêche ne nous rapporte plus rien. Il n’y a pas d’usines où l’on peut aller chercher un boulot ; notre seule solution c’est d’aller à l’étranger pour voir le bout du tunnel ”.

    La chaîne de profession de pêcheur de père en fils semble s’être ainsi brisée avec la rareté du poisson, d’où la résolution des jeunes de ne plus aller sous la mer, mais de voguer au-dessus pour aller chercher le gagne-pain en Europe. Pour eux, l’Europe, c’est d’abord l’Espagne ou plutôt Barcelone qu’ils désignent si familièrement “ Barça ”.

    L’envie, la force et la résolution d’aller en Catalogne sont telles que les jeunes de Thiaroye-sur-mer comparent ce voyage à bord de pirogues où ils sont entassés par dizaines, à un tout ou rien. Ce qui se résume ainsi dans leur langage de désespérés : “ Barça ou “ barzakh ” (l’enfer). À la question de savoir pourquoi lui et les autres notables du village ne retiennent pas leurs enfants qui semblent aller vers la mort certaine quand ils comptent atteindre l’Espagne à bord de frêles esquifs, E. M. Niang lance, la mort dans l’âme : “ comment voulez-vous, face à cette situation de dénuement total, que l’on retienne nos enfants ? Ils sont adultes. J’ai, par exemple, des enfants qui se sont mariés et ont même 3 à 4 enfants avec leurs épouses. Ils doivent vivre et souhaitent ne plus dépendre des maigres sous que je gagne difficilement ”.

    Quand M. Niang tente de comprendre l’attitude des jeunes, ses voisins, le couple Fall, pleurent, eux, leur fils mort sur les côtes espagnoles. Inconsolable, le père, un ancien ouvrier à la retraite depuis 1987, dit ne plus pouvoir trouver le sommeil. Tant ses nuits sont hantées par le clapotis des vagues qui ont emporté son fils à quelques mètres de son rêve : l’Espagne. Les larmes aux yeux, la mère se souvient qu’avant de partir le fils lui disait : “ maman, il faut que je parte pour aider mon père, il est vieux et, depuis 30 ans, c’est lui qui nous nourrit et subvient à nos besoins. Ça, je ne peux plus l’accepter ”.

    À en croire plusieurs témoignages, c’est parce qu’ils ne peuvent plus supporter de voir leur père rentrer à la maison, le soir, sans le sou pour assurer la dépense quotidienne que les jeunes qui ne désirent pas vivre le même calvaire, une fois majeurs, se sont lancés dans les embarcations. L’idéal, soulignent certains sans trop y croire, aurait été de trouver sur place d’autres occupations que la pêche, mais hélas ils ne voient rien venir.

    “ Nous voulons bien rester et travailler pour notre pays, mais on a aucune opportunité. Je suis pêcheur depuis ma naissance et je ne connais que cela, mais voilà, aujourd’hui, la pêche ne nous apporte plus rien ”, se désole M. N., un des rescapés des 81 jeunes rapatriés des côtes marocaines par les autorités sénégalaises.

    “ Les autorités, souligne-t-il, doivent s’atteler à créer des emplois pour la réinsertion des jeunes qui n’ont pas de formation, avec des projets fiables qui leur permettront de trouver des solutions à leurs problèmes de survie ”. Bizarrement, M. N., 35 ans, marié et père de six enfants, semble parler pour les autres. En effet, pour lui, sa religion est faite : il est à l’affût de la première occasion propice pour reprendre le chemin de l’émigration, malgré les épreuves qu’il a déjà endurées. Pourtant, tous ne partent pas ou...plus. Revenu à la maison, après plusieurs années au Canada et aux États-Unis, T. N., responsable du comité des jeunes de Thiaroye-sur-Mer, confesse : “ j’ai pris l’option de retourner au bercail et d’investir dans mon pays, mais c’est dommage, je rencontre toutes sortes de tracasseries pour gérer mes affaires ”.

    Instruits par une telle expérience, les jeunes de Thiaroye semblent avoir pris leur résolution et n’ont aujourd’hui qu’un seul mot à la bouche : partir pour l’Europe envers et contre tout afin d’être quelqu’un d’utile (“ tekki ”) à ses parents.

    (APS)

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  • 12 septembre 2006

    Traverser la Méditerrannée : passeurs et trafiquants

    Les filières de la clandestinité

    • Traverser la Méditerrannée : passeurs et trafiquants 

    Il est vrai qu'au début des années 80, seuls les habitants du Nord se portaient candidats à l'émigration clandestine. A cette époque là, le mouvement d'émigration était encore timide et les réseaux de passeurs n'étaient pas encore constitués. Seuls quelques petits pêcheurs prenaient le risque de transporter les passagers vers l'autre rive. Le salaire de l'exil économique ne dépassait pas les 3000 DH (430$ CAD) ce mouvement n'avait pas l'allure d'un trafic organisé, puisqu'on pouvait trouver des passeurs dans n'importe quel café de Tanger. 

    Mais les choses vont empirer vers la fin des années 80 quand la demande d'émigration a pris une ampleur considérable.

    De nombreux réseaux se sont constitués dans le nord du Maroc avec l'installation des antennes dans toutes les villes du pays. Parfaitement organisés, ces réseaux ou filières jouent un rôle important d'attraction, car ils proposent une alternative intéressante à la migration légale, d'autant plus que le processus de régularisation qui a été lancé récemment en Espagne a contribué à attirer un flot de clandestins à qui les réseaux de passeurs font croire que leur situation sera réglée s'il s'y rendaient avant la fin juillet 2000.

    Cependant en l'absence d'études sur les clandestins au niveau du Maroc, il est très difficile d'établir le nombre des réseaux de passeurs ou de décrire leurs structures, on en prend généralement conscience de leur existence qu'au moment ou l'entreprise tourne au drame.

    • Comment se fait la " promotion" du passage clandestin ?

    Au Maroc c'est au café, ou tout le monde se connaît, qu'on s'informe sur l'émigration, il y a toujours quelqu'un qui traîne par là, pour dire qu'il connaît un passeur " un vrai passeur, sérieux qui fait ça depuis longtemps sans jamais rater un seul voyage". Un homme qui connaît bien l'Europe pour y avoir déjà travaillé. Il sait aussi comment s'y prendre avec les autorités locales pour que tout se passe bien au départ des côtes marocaines bref, un homme qui représente l'espoir. Cet homme ne vient jamais au café, il envoie ses rabatteurs pour vanter ses mérites et négocier la somme de la traversée. Cela varie maintenant entre7000 et 10000 DH ( entre 1000$ et 1320$CAD) payable d'avance.

    • Comment se fait le passage ?

    Le passage à travers le Detroit de Gibraltar se fait généralement sur les pateras c'est un terme espagnol qui désigne des petites embarcations de pêcheurs faites pour supporter le poids de quatre personnes ou cinq, où s'entasse une vingtaine de personnes pendant la nuit à la merci des tempêtes, même si la période la plus propice à ces entreprises est l'été où la mer est calme.

    La lutte !?

    Cependant le drame répété des " boat-people "-version marocaine- a poussé les gardes-côtes des deux pays à renforcer la surveillance sur les deux rives de la méditerranée.

    Mais c'était sans compter sur la subtilité des passeurs qui ont changé de techniques et de lieux d'embarcations. Au lieu des barques facilement repérables, ils ont recours à des zodiaques. Dégonflés, ces zodiaques sont faciles à camoufler dans des fourgonnettes pour n'être retirés que le soir. D'autres part, Tanger et Tétouan étant sou haute surveillance, c'est la petite ville de Ksar Sghir qui les a remplaçé comme point de départ.

    La dissuasion et la lutte contre les trafiquants sont quasi inefficaces. En 1998, 81 gangs ont été démantelés par la police espagnol, 200 personnes ont été arrêtées, mais les malfaiteurs ne restent pas longtemps en détention, car selon la loi espagnole, le trafic illégal de la main-d'œuvre n'est qu'un délit mineur qui n'entraîne pas la détention. Au Maroc, la police locale se sent dépassée par les évènements, tant le phénomène a pris de l'ampleur, se contentant le plus souvent de récupérer les clandestins qui sont tombés dans les filets des gardes-côtes espagnols.

    12 septembre 2006

    Les filières de l'émigration clandestine

    Les filières de l'émigration clandestine

    " 170 millions de migrants légaux dans le monde. Sans doute 20 ou 30 millions d’illégaux, dont 4 millions dans l’Europe des Quinze. Un trafic humain estimé à quelque 15 milliards de dollars par an, organisé par d’habiles passeurs et de cyniques parrains. Avec, pour principales destinations, les Etats-Unis, qui n’ont jamais accueilli autant d’étrangers depuis la vague d’immigration du début du siècle, et l’Union européenne, une forteresse dont l’idéal semble être la “tolérance zéro”. Derrière ces chiffres, il y a la tragédie de ces clandestins noyés ou asphyxiés dans des camions, le drame de ces travailleurs philippins battus en Malaisie, celui de ces enfants mexicains travaillant en Amérique du Nord et même la farce de ces expulsés d’Afrique du Sud qui s’échappent du train... Immigré, une profession ? Une profession de foi en un avenir meilleur assurément."

    11 septembre 2006

    menace d'émeute

    La presse fait état de début d'emeute dans un centre de retention quand des policiers sénégalais, arrivés sur l'ile ont assayé d'identifier les clandestins.

    ces initiatives qui consistent à déplacer des policiers dans les centres de retention, risquent d'avoir l'effet inverse en poussant des personnes désespérées à la révolte à la seul pensée de se voir rapatrié si prés du but, ce qui est pour certain un supreme deshoneur.

    Il s'agit d'etre plus psycholoque et laisser l'identification aux ONG qui sont plus à meme de mener de telles opérations. Qu'en pensez vous?

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    11 septembre 2006

    OUTILS DE LA VEILLE

    Les mots clés choisis ont été trouvvés dans le dictionnaire du cnrs : Emigration, Immigration, Contre bande, Trafic humain, passeur, Pirogue, Déracinement, Transmigration, Expatriation, Exode, Déportation, Exil, Evacuation, Dépeuplement, Transfert de population, Déportation, Avultion, Divultion

    Les recherches donnent les résultats ci-dessous

    TITRE

    ADRESSE DU SITE

    COMMENTAIRES

    COTATION

    Emigration clandestine

    MSN SEARCH

    Donne la situation de l’émigration clandestine vers l’Espagne

      XX

    Migration clandestine et trafic de personnes

    VIVISIMO

    Aborde les aspects juridiques

      XXX

    Emigration clandestine

    INTELLIGENT.COM

    Traite le problème du point de vue africain

      XXX

    Emigration clandestine

    SENEWEB.COM

    Donne les chiffres de l’émigration clandestine

       XXX

    7 septembre 2006

    l'approche sécuritaire

    la prise de mesures drastiques de surveillance des cotes des pays de départ, les controles dans les pays de transit et le rapatriement des clandestins à partir des iles espagnoles ne semblent pas donner les résultats attendus.

    En effet on assiste à une augmentation exponentielle des tentatives d'émigrations des jeunes africains. La solution serait une combinaison d'initiatives mélant l'approche sécuritaire, les initiatives d'insertion des jeunes arrivant sur le marché du travail et des initiatives dans le cadredu co-développement.

    14 juillet 2006

    SUJET TRAITE

    2. Problématique : depuis les événements de Ceuta et Melilla, l’émigration clandestine s’est imposée dans le champ de l’actualité par son ampleur sans précédant et ses drames quotidiens

    Chaque jour, les manchettes et les éditoriaux des journaux font l’état des lieux, les hommes politiques s’expriment sur le sujet et s’opposent sur les solutions à adopter en fonction de leurs politiques d’immigration et les organisations internationales tentent de proposer des stratégies de contrôle des flux migratoires

    L’intérêt porté par les medias, les acteurs politiques, les pouvoirs publiques , les organisations internationales démontrent combien les flux migratoires incontrôlés ou clandestins impactent aussi bien les pays de départ, les pays de transit et d’accueil..

    Pour les pays de départ, l’immigration clandestine en plus de l’image négatif qu’ils offre au monde sur les politiques d’emploi, les stratégies de lutte contre la pauvreté et les grandes initiatives économique impulsées de l’extérieur, draine la partie la plus active de la forces de travail sur le chemin d’une entreprise aux bénéfices douteux.

    Les pays de transit voient leurs territoires traversés de part en part par des personnes incontrôlées avec toutes les conséquences sur la sécurité intérieure, le développement de la contrebande et de la criminalité transfrontière.

    Dans les pays d’accueil l’enjeu politique semble l’emporter, lié à l’exploitation du thème de l’immigration par les partis d’extrême droite.

    Il s’agit donc :

            - de dresser le bilan humain de l’émigration clandestine depuis les événements de Ceuta et Melilla.

            -d’identifier les axes terrestres et maritimes en Afrique de l’Ouest

            -de dresser un profil démographique des candidats par pays d’origine

            -de localiser les zones à haute intensité d’émigration clandestine

    En vue d’établir la corrélation entre émigration clandestine, pauvreté sécurité et législation des pays d’accueil pour mieux dégager les stratégies

            -de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestines

            -de contrôle des routes d’émigration clandestine

            -de gestion des candidat en cas de refoulement

            -de réintégration des rapatriés

            -de promotion d’une émigration contrôlée

           

                     

    14 juillet 2006

    Qui suis-je?

    Sujet : Veille territoriale sur l’émigration clandestine de l’Afrique de l’Ouest vers l’Europe

    1. Présentation

    Le blog est ouvert par Monsieur GAWAN sur la problématique de l’émigration clandestine de l’Afrique de

    l’Ouest vers l’Europe.

    L’intéresse est l’unique participant à la cellule de veille pour assurer l’animation, la capture, la traque de l’information et la rédaction

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    LE BLOG DE L'EMIGRATION CLANDESTINE
    • le blog s'interesse à l'émigration clandestine en vue de trouver les moyens de mettre en oeuvre des stratégies idoines pour résoudre ce fleau des temps modernes en faisant la promotion d'une émigration réguliére.
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